C’est ce qu’a annoncé M. Mondher Zenaidi, ministre de la Santé publique, qui présidait, mardi 24 août, la clôture de la 3e conférence nationale de la Banque de bienfaisance des médicaments, en rappelant le succès réalisé par la campagne de sensibilisation réalisée, en septembre 2009, dans la zone de la cité El Khadhra, pour la collecte des dons en médicaments des particuliers, avec l’aide de nombreuses organisations de bienfaisance et des structures professionnelle.
Le ministre a, dans ce contexte, remarqué que la loi portant révision des professions pharmaceutiques vise à élargir le champ de l’application du mécanisme de collecte de médicaments, pour permettre la collecte auprès des particuliers.
Rationalisation de la consommation des médicaments
M. Zenaidi a d’autre part expliqué que la politique pharmaceutique nationale est basée sur un ensemble d’axes fondamentaux dont, en premier lieu, la promotion des compétences nationale dans ce domaine, la garantie de la régularité de l’approvisionnement des produits vitaux et la modernisation des méthodes de gestion, ainsi que la rationalisation de la consommation des médicaments.
Le ministre a, par ailleurs, évoqué la mutation quantitative et qualitative du secteur des industries pharmaceutiques, en Tunisie, avec l’amélioration du taux de couverture des besoins du marchés en produits locaux qui a atteint 50%, l’augmentation des investissements réalisés dans le secteur à plus de 450 millions de dinars et l’évolution du volume des exportations des médicaments qui est passé à environ 40 millions de dinars.
Il a expliqué que les efforts se poursuivent pour renforcer la sécurité sanitaire, à travers la couverture des besoins du pays en médicaments, vaccins et sérums, ainsi que la valorisation de la dimension économique du secteur de la santé, à travers l’augmentation de la contribution de l’industrie pharmaceutique nationale à l’investissement, à l’exportation et à l’emploi, notamment pour les diplômés de l’enseignement supérieur.
Le budget réservé à l’acquisition des médicaments par les structures de la santé publique a augmenté pour atteindre 220 millions de dinars, en 2009, a indiqué le ministre, qui a rappelé, à ce propos, la décision du chef de l’Etat de consacrer des fonds supplémentaires pour la consolidation du budget consacré aux médicaments, et qui a été d’environ 11 millions de dinars, en 2009, et la dynamisation du rôle de l’Observatoire national des médicaments, pour éviter la pénurie de médicaments, en général, et ceux des maladies chroniques, en particulier.
Source : dépêche Tap.