«Seule une vibration cholérique a été détectée dans un seul échantillon issu de la station de traitement des eaux usées de Rades Méliène», a précisé le ministère de la Santé. Et non des cas de choléra comme il est rapporté par certains médias.
Dans un communiqué diffusé jeudi, le ministère précise il s’agit d’un cas isolé, qui remonte à juin 2012, et qui a été détecté lors des analyses systématiques des échantillons d’eaux usées effectuées périodiquement. Les mesures de prévention nécessaires ont été prises contre les maladies d’origine hydrique.
La même source rassure aussi que de tels germes ne présentent pas de risques pour la santé de la population. Et précise que les services compétents au ministère de la Santé assurent le contrôle sanitaire des eaux, y compris les eaux usées.
Le communiqué explique aussi que «le système de contrôle adopté est caractérisé essentiellement par le contrôle intensif de la qualité microbiologique des eaux permettant de relever les défaillances ainsi que les conditions favorisant la dégradation de la qualité des eaux liée à la présence de certains germes pathogènes ce qui permet de prendre les mesures correctives et préventives qui s’imposent».
Selon le ministère de la Santé, en avril 2011, un cas similaire a été découvert au niveau des bassins de stockage des eaux usées traitées destinées à l’irrigation du terrain de Golf Kantaoui (Sousse) où des mesures ont été prises et ont permis de circonscrire le cas et prévenir l’apparition de maladies humaine.
Le dernier cas de choléra détecté en Tunisie remonte à 1982.
Source: Tap.