Avec une régularité de métronome, les salafistes wahhabites imposent leurs lois par la force d’une mosquée à une autre.
Alors que le ministre des Affaires religieuses ne cesse d’affirmer que le nombre des mosquées contrôlées par les salafistes wahhabites ne cesse de baisser, ces derniers ne rate aucune occasion pour les démentir. Aujourd’hui, ils ont fait parler d’eux à la mosquée Errahma à Sidi Bouzid. Où, à l’occasion de la grande prière du vendredi, ils ont écarté l’imam de service et imposé le leur. Les fidèles qui ont résisté ont été agressés physiquement.
Le gouvernement continue de crier sur tous les toits que la démocratie est en marche en Tunisie. On en a là, la preuve éclatante.
I. B.