L’un des deux policiers violeurs de la jeune fille, dans la nuit du 3 au 4 septembre, à Laâouina, serait originaire de Testour et un récidiviste notoire.
La photo de l’accusé est partagée sur les réseaux sociaux avec un petit CV peu reluisant. En 2007, il aurait violé une fille de 16 ans sans être sanctionné.
Cette information mérite bien entendu d’être vérifiée. Et la justice ne manquera pas de lever le voile sur la personnalité et le profil psychologique des deux policiers accusés du viol de la jeune fille.
Cela dit, les internautes tunisiens appellent pour que cette affaire, qui a souillé l’image de la Tunisie, donne lieu à un procès public. Pour l’exemple.
Par ailleurs, et suite aux dépassements attribués à la police des mœurs pendant l’été 2012, dont ont été victimes plusieurs femmes, dont une artiste et une universitaire, des Tunisiens appellent les autorités à interdire à la police – devenue si peu fiable – d’interpeller les femmes le soir dans la rue.
D’autres appellent les femmes à ne plus s’arrêter lorsque les policiers les interpellent le soir dans la rue pour un contrôle d’identité.
Voilà où l’on en arrive lorsque le sentiment d’insécurité est inspiré par la police, qui est censée rassurer les citoyens et assurer leur sécurité!
I. B.