Les Tunisiens arrivés, clandestinement, en Italie après décembre 2011 ne sont pas concernés par l’opération de régularisation de la situation des émigrés clandestins.

Cette opération est régie par le décret 109 promulgué, le 16 juillet 2012, par les autorités italiennes

Dans une déclaration, jeudi à l’agence Tap, le directeur général des affaires consulaires, Hatem Saiem, a expliqué qu’une série de critères sont exigés pour la régularisation de la situations des émigrés clandestins, notamment la présentation par l’intéressé d’un document délivré par les autorités italiennes prouvant sa présence sur le sol italien avant le 31 décembre 2011.

L’émigré doit, également, avoir un contrat de travail valable, conclu au moins trois mois avant le 15 septembre 2012.

Le décret stipule, en outre, qu’une demande signée, conjointement, par l’employé et l’employeur doit être déposée au guichet unique de l’émigration sur le site du ministère italien de l’Intérieur au nom de la direction régionale où se trouve le lieu du travail.

D’autres formalités sont requises par le guichet unique de l’émigration pour l’obtention d’une carte de séjour électronique.

Le directeur général des Affaires consulaires a affirmé que des concertations sont engagées avec la partie italienne pour l’ouverture de canaux d’émigration réglementés et consensuels tenant compte des besoins de l’Italie en main d’œuvre saisonnière.

I. B. (avec Tap)