Ce n’est pas, on l’a bien compris, le slogan de la nouvelle campagne publicitaire de l’Office national du tourisme tunisien (Ontt) pour promouvoir la destination Tunisie dans les capitales européennes.

Ces derniers mois, les déchets sauvages en ville se multiplient… Détritus, bouteilles plastiques, vidage des poubelles… Déjà qu’avec la vente de moutons pour l’Aïd, certaines villes – comme l’Ariana – se transforment en pâturage mais là trop c’est trop! 

La propreté de la ville c’est l'affaire de tous et qui plus est devant un hôpital ! Si chaque ville a pour mission première de garantir la propreté de ses espaces publics – en disposant de poubelles et de camions benne «propres» et pas sortis de bidonvilles – il appartient aussi à chacun de respecter son environnement en faisant preuve de civisme et en respectant certaines règles…

Le problème ne concerne pas uniquement les sacs poubelles, mais nombre de déchets (papiers, journaux, cartons, ferrailles, etc.) qui sont abandonnés désormais pêle-mêle au lieu d'être acheminés dans les déchetteries ou les containers spécifiques. 

Il est temps de reprendre la situation en main car ce n’est pas le pied de circuler dans la saleté et les odeurs nauséabondes.

Or au vu du laisser-aller de nos «baladiyat» (municipalités), force est de constater que le balayage est sélectif… à défaut du tri! On privilégie certaines artères comme la route de l’aéroport ou celle du Palais de Carthage, comme au temps de Zaba, sauf qu’en ces temps la vie n’était pas poubelle!

Samantha Benrehouma