Les enseignants du secondaire observeront une grève le 22 novembre pour protester contre le non respect par le ministère de l'Education de l'accord signé avec le syndicat de l'enseignement secondaire.
Selon Lassaâd Yacoubi, secrétaire général de ce syndicat, cité par l'agence Tap, «la décision de la grève est intervenue suite à la lenteur dans l'activation des accords qui ont englobé plusieurs demandes professionnelles dont les avancements en suspens, la diminution des heures de travail et l'intégration des enseignants de premier degré d'éducation physique et leur avancement et la révision de la grille d'échelle financière des avancements en plus de l'augmentation de la prime relative à la rentrée scolaire, et de la détermination de l'âge de retraite à 55 ans.»
M. Yacoubi a précisé que des accords ont été signés après une série de négociations avec les ministères de l'Education et de la Jeunesse et des Sports déclarant «avoir attendu près de deux ans pour la mise en œuvre des ces accords mais les deux ministères refusent leur application sous le prétexte que le gouvernement provisoire n'a pas donné les ordres requis».
Le syndicaliste a ajouté que, «face au blocage des négociations, nous avons décidé d'entrer en grève le 22 novembre et de tenir une réunion de l'instance administrative après la grève afin de déterminer les actions à entreprendre en cas de non application des accords et de la non ouverture de nouvelles négociations.»
«L'instance a exigé une publication immédiate des décrets relatifs à l'ensemble des accords signés et de la réactivation de l'accord du 21 octobre 2011 dans son point relatif au classement de la profession d'enseignant du secondaire et du primaire dans l'ensemble des grades comme un travail pénible et usant, tout en accélérant la révision des législations relatives à la retraite et l'augmentation de la prime de la rentrée scolaire et la prime des examens nationaux et de correction, ainsi que l'ouverture de négociations pour décider de la prime de pénibilité du métier.»
M. Yacoubi a également appelé à régulariser la situation des professeurs suppléants.
Pour sa part, le chargé des syndicats au sein du ministère de l'Education a indiqué à la Tap que le ministère appliquera l'ensemble des accords et qu'il a pris les mesures juridiques nécessaires pour leur réactivation avec le transfert du dossier au Premier ministère qui le présentera à son tour au tribunal administratif avant la publication au journal officiel, soulignant que ces mesures exigent beaucoup de temps.
Source : Tap.