Après le non-lieu du juge d'instruction du tribunal de Première instance de Tunis, en faveur de la fille violée par des policiers, accusée d'atteinte à la pudeur, le ministère public fait appel et interjette le verdict.
Le juge de la 13e Chambre de première instance de Tunis avait tranché et décidé le 29 novembre un non lieu en faveur de la fille violée, dans la nuit du 3 au 4 septembre 2012 au nord de Tunis, et de son compagnon, et retenu l'accusation contre les 3 policiers (deux accusés de viol et le 3ème pour corruption).
Ce jugement ne semble pas avoir plu au ministère public, qui, selon Mosaïque FM, a interjeté l'appel au verdict, le lundi 3 décembre, et la fille violée va se retrouver encore une fois sur le banc des accusés.
Ce procès à l'envers, où l'indécence le dispute au mauvais goût, se tient dans la Tunisie de 2012, dont la révolution a été confisquée par les islamistes d'Ennahdha.
Un procès où une jeune fille violée se trouve devant les juges, accusée d'avoir aguiché ses violeurs, des policiers en l'occurrence, censés protéger les citoyennes!
C'est un film d'horreur...
Z. A.
Mise à jour:
Dans un communiqué diffusé lundi après-midi, le ministère de la Justice précise que le ministère public n'a pas interjeté appel dans cette affaire, ajoutant que ce sont les trois policiers accusés dans la même affaire qui l'ont fait.