présomptions de corruption et suscité plusieurs débats impliquant le ministère de l'Environnement.Les forces de l'ordre ont tiré aujourd'hui des bombes lacrymogènes sur les habitants de Jradou qui refusent la réouverture du Centre de traitement des déchets industriels et spéciaux à Jradou (Zaghouan).

 «Il y a eu au lendemain de la révolution une décision du tribunal de fermeture de ce centre polluant. Mais, nous avons été surpris aujourd'hui par le renfort des forces de l'ordre pour sa réouverture. Pour nous disperser, près de 300 agents de différentes unités ont utilisé du gaz lacrymogène, des chiens et des chevaux», raconte à Kapitalis Marouen, habitant de Jradou. Et d'ajouter qu'ils sont pour le moment plus de 400 personnes à résister et le nombre est en train de se multiplier. Car ils veulent mettre fin à la pollution de la terre et de l'eau dont ils vivent.  «La police vient d'appeler au renfort pour nous réprimer, mais nous n'allons pas céder», a-t-il dit.

En mars 2011, le Centre a fait couler beaucoup d'encre à propos de présomptions de corruption et suscité plusieurs débats impliquant le ministère de l'Environnement.

Z. A.