La joggeuse de 34 ans, retrouvée morte et à demi-dénudé, jeudi soir à Nîmes, vers 22h15, a été «massacrée» par une lame. elle est d'origine tunisienne.

 

Une lame de cutter et deux pierres ont été retrouvées à proximité du corps sans vie d'une joggeuse, a-t-on appris vendredi de source proche de l'enquête, annonce l'agence Afp.

Les deux pierres, qui selon RTL portaient des traces de sang, et la lame trouvées près du corps pourraient être les armes du crime, selon cette source proche du dossier.

L'autopsie devrait être effectuée lundi, alors que l'hypothèse du viol n'est à ce stade ni infirmée ni confirmée par les enquêteurs.

Le Srpj de Montpellier, chargé de l'enquête, s'est refusé à tout commentaire, tout comme le parquet de Nîmes.

La disparition de cette femme avait été signalée par son compagnon, lequel avait été alerté par l'école parce que sa compagne ne s'était pas présentée pour chercher ses deux enfants à l'école, a indiqué une source proche du dossier.

Mère au foyer, cette femme, d'origine tunisienne, faisait régulièrement des joggings l'après-midi.

Jeudi en début de soirée, un important dispositif avait été mis en place par les forces de l'ordre, avec notamment une équipe cynophile, qui a permis de retrouver le corps de la victime aux environs de 22h00.

Il se trouvait sur le chemin du sanglier sur le secteur de Courbessac, un paisible quartier résidentiel de Nîmes, au pied de la garrigue, à quelques centaines de mètres de l'école de police et du centre de rétention.

Vendredi matin, les accès au lieu étaient toujours bloqués par les forces de l'ordre, qui procédaient encore à des prélèvements, a constaté un correspondant de l'Afp.

Source : Afp.