Il a fallu que ça arrive un jour, Nabil Maâloul et le club de Bab Souika se sont séparés à l'amiable. Le coach est attendu à la tête de la sélection nationale, alors que le nom de son remplaçant sur le banc des Sang et Or est toujours inconnu.
Par Emna Turki
«Le courant ne passe plus entre Hamdi Meddeb et moi» : c'est ainsi que Nabil Maâloul a expliqué son départ inattendu de l'Espérance Sportive de Tunis.
Inattendu pour les supporters peut-être, mais l'entourage du club de Bab Souika savait pertinemment que cette rupture n'était qu'une histoire de temps, depuis la défaite amère en finale de la Ligue des Champions africaine. En effet, le président espérantiste n'a pas digéré cette élimination, lui qui a tant dépensé pour gagner ce titre.
La relation entre les deux hommes s'est dégradée au fil des jours et Maâloul en a finalement eu marre et a décidé de claquer la porte.
Faouzi Benzarti, Hamdi Meddeb et Maher Kanzari.
Cependant, et selon des sources proches de la Fédération tunisienne de football (FTF), le froid entre les deux hommes n'est pas l'unique raison du départ du coach. En effet, tout porte à croire que Maâloul remplacera Sami Trabelsi à la tête de la sélection nationale à l'issue de la CAN de l'Afrique du Sud.
Les dirigeants espérantistes ne sont pas restés les bras croisés et se sont mis à quatre pour trouver un entraîneur de renom qui prendra les rênes technique de l'EST, surtout que l'équipe s'apprête à disputer de nouveau la Ligue des Champions d'Afrique.
Trois noms figurent sur les tablettes du président de l'EST, à savoir Faouzi Benzarti, Sami Trabelsi et Maher Kanzari. Ce dernier a déjà été approché par les dirigeants, mais n'a toujours pas pris sa décision. Il a certes démenti les contacts avec l'Espérance en affirmant qu'il continuera sa mission avec Al Siliya jusqu'à la fin de son contrat, mais quelques dirigeants espérantistes nous ont affirmé que son retour au Parc B n'est qu'une histoire de jours !
Affaire à suivre...