Le syndicat général des techniciens supérieurs de la santé relevant de la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt) maintient la grève, prévue mercredi, dans tous les hôpitaux et centres de santé du pays.Le syndicat général des techniciens supérieurs de la santé relevant de la Confédération générale tunisienne du travail (Cgtt) maintient la grève, prévue mercredi, dans tous les hôpitaux et centres de santé du pays.

Lors d'un point de presse tenu lundi à Tunis, Lassaâd Baldi, secrétaire général du syndicat a précisé que la grève est prévue pour une seule journée, appelant ses adhérents à assurer la continuité du travail dans les cas urgents.

Un sit-in aura lieu le même jour devant le ministère de la Santé à Tunis, a-t-il aussi annoncé.

«Cette grève a été décidée en raison de la non satisfaction des demandes adressées au département de tutelle depuis le 27 décembre 2012», a précisé le responsable syndical.

La Cgtt est une nouvelle organisation syndicale qui compte, parmi ses adhérents, quelque 2.000 techniciens supérieurs de santé.

«Le syndicat de base des techniciens de la santé rejette le projet proposé par la direction centrale de la formation continue au sein du ministère et à l'élaboration duquel il n'a pas participé», a encore précisé Lassaâd Baldi, appelant à l'ouverture d'un dialogue national pour élaborer un statut qui réponde aux attentes du secteur, pour généraliser le carnet de soin livré par le ministère et pour réviser les primes.

M. Baldi a signalé que, depuis 1972, le technicien supérieur diplômé de l'université est classé dans la catégorie des agents de la santé et non dans celle qui correspond à son diplôme. Dans ce contexte, il a souligné la nécessité de faire participer le syndicat général dans la réforme du système d'enseignement des techniciens supérieurs de la santé.

Pour sa part, Habib Guiza secrétaire général de la Cgtt a indiqué que certains membres du gouvernement refusent de négocier avec l'organisation «confrontée actuellement à de fortes pressions et à des obstacles dressés par l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt)».

«Au lendemain du décès des deux infirmières à l'hôpital régional de Gabès suite à une grippe, la Cgtt a organisé une marche et a essayé de négocier avec le gouverneur de la région mais notre organisation a été écartée par des parties relevant de l'Ugtt», a encore dit M. Guiza.

I. B. (avec Tap).