Une fillette de 3 ans violée par le gardien d'un jardin d'enfants de son quartier à la Marsa, des enfants, en bas âge, filmés par une dame noire en dansant nus et la directrice semble impliquée dans tout ça. Vidéo.
Il ne s'agit pas d'un film d'horreur et ça se passe dans la banlieue huppée de la Marsa, à seulement quelques kilomètres de la capitale, dans un jardin d'enfant qui, semble-t-il, ne s'est même pas soumis au cahier des charges imposé par le ministère des Affaires de la Femme et de la Famille.
C'est ''Assabahnews''' qui a enquêté sur ce sujet qui a bouleversé les habitants de la ville. Elle a rapporté le récit des faits à partir du témoignage de Houda, la maman, dans tous ses états.
La petite de 3 ans est rentrée un jour à la maison souffrant de douleur à ses organes génitaux. En déshabillant sa fille, la maman a été horrifiée par ce qu'elle a vu sur le corps de la filette: des blessures et du sang sur ses fesses et sur son sexe. Direction: la clinique où les médecins ont constaté que la fille a été violée par l'anus et le vagin. Les parents ont vite alerté la poste de la police où la petite a tout raconté. L'auteur n'est autre que Anas le grand, c'est ainsi que les petits l'appellent. En se déplaçant vers le jardin d'enfants, la directrice n'a même pas voulu ouvrir la porte et a même appelé des avocats pour défendre son gardien. Les agents de police ont fait le nécessaire pour accéder à la chambre du gardien, qui était fermée à double clef. Au moment de la reconstitution, la police a constaté des traces de sang et de sperme sur un slip trouvé dans l'armoire.
La petite a révélé un autre secret : avec d'autres enfants, elle a été appelée à danser nue alors qu'une femme – noire, précise-t-elle – filmait la scène via son portable. Réalité ou vision cauchemardesque?
Anas le gardien, originaire de Sidi Bourouis, est recherché par la police depuis 2009 pour ne pas avoir payé la pension de sa femme. Et depuis, il vit dans ce jardin d'enfants.
Z. A.
