Une chanteuse âgée de 37 ans a été atrocement violée par un agent de police et deux de ses amis à Sousse, sur la route menant à Kairouan. Vidéo.
C'est en quittant son travail vers 3 ou à 4 heures du matin après avoir chanté dans le restaurant d'un hôtel à Sousse que la victime a été, dans un premier temps, draguée et invitée à suivre un jeune homme. Devant son refus, ce dernier l'agresse verbalement et la tire par son manteau en la forçant à le suivre. La jeune femme tente de résister, mais en vain. Elle est frappée et conduite de force dans une voiture où deux autres hommes attendaient. L'un deux lui montre sa carte de policier, pour l'impressionner et l'obliger à le suivre.
Les agresseurs ont menacé leur victime de mort en utilisant le pistolet du présumé policier, qui s'est montré menaçant, lui lançant: «Tu veux appeler les flics? Et bien ''nahna hnoucha'' (nous sommes des «poulets»), tu ne pourrais rien nous faire!»
Le calvaire a duré presque trois heures. La victime a été violentée, violée, à plusieurs reprises, en pleine rue, et menacée de mort par le policier qui protégeait ses amis.
La recrudescence des actes de viol actuellement en Tunisie est inquiétante. Femmes, jeunes filles, enfants... tout le monde y passe.
L'extrémisme appelant l'extrémisme, n'est-il pas temps de faire cesser ces horreurs et d'assurer une sécurité renforcée et un châtiment exemplaire pour les violeurs..., surtout quand ils font partie du corps de la sécurité?
Yusra N. M'hiri
