Après avoir squatté plusieurs mosquées, les salafistes font désormais du prosélytisme religieux devant les établissements scolaires, notamment le lycée Salem Ben Hmida à Akouda (cente-est). Le gouvernement laisse faire.
Après Zaghouan, Ben Arous et autres lycées et collèges dans plusieurs régions, cette fois-ci, des éléments salafistes ont débarqué avec tréteaux, micros et baffles devant le lycée Salem Ben Hmida d'Akouda (Sousse). Et comme d'habitude, leur cible : une frange de jeunes ados. Le bourrage du crâne et le recrutement (pour le jihad, en Syrie et ailleurs) fonctionne à plein régime.
Les ministres de l'Intérieur, de l'Education et des Affaires religieuses ne font rien pour arrêter ce fléau et laissent faire. Inconscients du danger que courent nos jeunes, ou complices avec les extrémistes religieux?
Depuis l'an dernier, les collégiens et lycéens se plaignent d'un manque flagrant de salles de permanence pendant les heures creuses. Et ils se trouvent obligés de rester des heures durant devant leur établissement en attendant d'entrer en classe. Les prédicateurs salafistes profitent de cet état des lieux pour toucher le maximum de jeunes.
I. B.