Le Forum Jeunesse 2013, tenu à Monastir du 19 au 21 avril, a réuni plus de 500 participants, dont plus de 350 jeunes de 20 à 30 ans en provenance d'Algérie, d'Egypte, de France, de Libye, du Maroc et de Tunisie.
La cérémonie d'ouverture a été marquée par la présence du ministre des Affaires sociales, Khalil Zaouia, le gouverneur de Monastir, Habib Sethom, le maire de Monastir, Ali Mzali, l'ambassadeur de France, François Gouyette et, Ghazoua Letaief et Roland Biache, représentant respectivement les associations organisatrices tunisiennes (Amal, Bureau Associations Conseil, Enda-inter-arabe, Esmâani, Randet, Sawty) et françaises (ADIE International, Développement sans frontières, France nature environnement, France volontaires, Groupe SOS, Solidarité laïque).
La séance d'ouverture.
C'est au sein de 12 ateliers répartis sur 4 thématiques prioritaires – l'environnement, les droits et la santé des femmes, la citoyenneté et l'économie sociale et solidaire – que tous les participants impliqués dans la vie associative de leur pays se sont retrouvés, le temps d'un week-end, pour partager leurs expériences et élaborer de nouveaux projets dans une perspective méditerranéenne.
L'ambassadeur Gouyette s'adresse aux participants.
Tout ceci a été possible grâce au soutien financier et logistique de l'Institut français de Tunisie, de l'Institut français (Paris), des ambassades de France des pays concernés, de collectivités territoriales françaises (Conseil général de l'Essonne, Région Poitou- Charentes, Région Rhônes-Alpes, Ville d'Amiens, Ville de Creil, Ville et Communauté urbaine de Dunkerque, Ville de Grenoble), de bailleurs de fonds et de partenaires privés (Ubci, Groupe Loukil).
Deux conférences transversales, animées par des experts venus éclairer les participants sur «l'engagement citoyen» et «entreprendre autrement», ainsi que les projections des documentaires «REV'olutions med» et «Maudit soit le phosphate» de Sami Tlili, mais aussi un vibrant concert du groupe Gultrah Sound System, sont venus ponctuer un weekend riche en échanges, en convivialité, et de l'avis de tous, trop court!
Sara et Nadine - travaillent sur le role des femmes pendant la révolution (Grenoble).
Lors de la séance de restitutions du dimanche matin, une quarantaine de projets ont été présentés par les porte-paroles de chaque atelier, allant de la mise en place d'une «mini-déchetterie» afin de sensibiliser les Tunisiens au triage de déchets, à un projet web de «e-reputation» pour lutter contre le harcèlement dont sont victimes les jeunes femmes sur les réseaux sociaux, ou encore de la création d'une pièce de théâtre sur le thème des discriminations, à la création d'une entreprise sociale visant à valoriser les traditions berbères en matière de confection de vêtements.
Atelier ''SOS Patrimoine''.
Les participants vont continuer le travail à distance sur leurs projets respectifs grâce à une plateforme collaborative. Les projets seront présentés à la fin du premier semestre au comité de pilotage – composé de l'Institut français de Tunisie, des associations organisatrices tunisiennes et françaises, ainsi que des partenaires privés – qui attribuera un financement aux meilleurs projets pour un montant total de 150 à 200.000 euros (300 à 400.000 dinars).
Source : communiqué.