Les médias, la pub, les films, les tenues vestimentaires, les préservatifs et la monogamie sont, selon Adel Almi, président de l'Association centriste pour la sensibilisation et la réforme, les premières causes de la recrudescence des actes de viol en Tunisie.
Selon cet ancien Rcdiste (parti dissous) et vendeur de fruits et légumes à la Marsa (banlieue nord de Tunis), devenu un islamiste pur et dur au lendemain de la révolution, les médias participent grandement à l'augmentation du nombre des viols dans le pays.
«Parfois, une simple photo sur un mur peut inciter au viol. Que dire de la publicité et des films diffusés sur l'écran. Les tenues vestimentaires des filles et leur manière de marcher ainsi que leur comportement dans la rue, sont des appels au sexe et une cause directe de la multiplication du nombre des viols dans le pays», a-t-il déclaré à ''Assabahnews''.
Et l'imam autoproclamé d'ajouter qu'il faut arrêter de vendre les préservatifs, car selon lui, cela encourage d'une manière ou d'une autre le viol.
«Pour lutter contre ce phénomène, il faut séparer les filles des leurs frères et faire face à l'amitié entre les deux sexes. Autre remède à ce fléau: la polygamie sous la couverture de la chariâ», propose Adel Almi.
Z. A.