Le ballet des prédicateurs moyen-orientaux continue: le dernier est arrivée jeudi à l'aéroport de Tunis-Carthage où l'attendaient les inévitables cheikhs salafistes Habib Ellouze (Ennahdha) et Béchir Ben Hassen.
Le prédicateur dont nous n'avons pas pu obtenir le nom a pu, comme d'habitude, passer le contrôle de police avant tous les autres passagers, et sans se soumettre aux procédures d'usage, grâce à l'entregent des Ellouze et Ben Hassen venus spécialement l'accueillir.
Des passagers ont protesté violemment auprès de la police de l'aéroport en dénonçant ce genre de privilèges. Des noms d'oiseaux ont même été lancés pour qualifier ces hordes de prédicateurs salafistes qui viennent semer la discorde dans le pays. Ce qui ne semble pas avoir gêné outre mesure Ellouze, Ben Hassen et leur hôte.
L'essentiel, leurs yeux, c'est de poursuivre le travail de sape pour détruire la religion, la culture et les traditions du pays. Et semer les graines de la guerre civile... pour rassurer les émirs et roitelets du Golfe – leurs bailleurs de fonds – que la démocratie ne prendra jamais sur ces terres.
I. B.