Les affrontements, dimanche, entre les forces de l'ordre et des partisans d'Ansar Al-Chariâ, à la cité Ettadhamen, à l'ouest de Tunis, ont fait 11 blessés parmi les agents de l'ordre et 3 parmi les manifestants, dont un est mort à l'hôpital.

Un calme précaire règne, dimanche en fin d'après-midi, à la cité Ettadhamen, où des affrontements ont eu lieu entre les partisans d'Ansar Al-Chariâ (700 selon le ministère de l'Intérieur) et les forces de sécurité.

Les salafistes jihadistes voulaient organiser coûte-que-coûte leur 3e congrès malgré l'interdiction des autorités. Empêchés de le faire à Kairouan par un important dispositif de sécurité, ils se sont repliés sur la cité Ettadhamen.

Dans ce quartier, l'ambiance s'est rapidement chauffée, lorsque des éléments d'Ansar Al-Chariâ, munis d'armes blanches, ont brûlé des roues, jeté des pierres sur les forces de l'ordre et essayé d'attaquer le siège du district de la garde nationale dans la zone. La police a réagi en tirant des coups de feu en l'air et des bombes lacrymogènes pour disperser les manifestants.

Selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, ces échauffourées ont causé 11 blessés parmi les forces de l'ordre, dont certains sont dans un état grave, et 3 parmi les manifestants, dont un, Moez Dahmani, âgé de 26 ans, a trouvé la mort peu de temps après son transfert à l'hôpital.

I. B.