180 à 200 appentis jihadistes français se trouvent actuellement sur le sol syrien pour se battre contre le régime Al-Assad. La France, qui cautionne l'opposition syrienne, s'inquiète.
Selon le journal ''Le Monde'', les informations récemment fournies au ministère français des Affaires étrangères par la Direction générale de la sécurité extérieure (Dgse) et la Direction centrale du renseignement intérieur (Dcri), 180 à 200 Français sont parties depuis un an en Syrie.
La question commence à inquiéter Paris qui ne sait pas quoi faire d'eux, juridiquement parlant, à leur retour au pays.
D'autant que la France a soutenu, jusque là, l'opposition syrienne.
«Certains, comme Djamel, sont venus de Marseille sans vraiment savoir où ils allaient, si ce n'est pour combattre l'''infâme'' régime de Bachar Al-Assad. D'autres, mieux organisés, comme le Franco-syrien Abdel Rahman Ayachi, ont retrouvé la terre de leurs ancêtres pour la ré-islamiser en attendant la chute du pouvoir», écrit ''Le Figaro'' à propos de ces enfants perdus.
«À l'image du salafiste marseillais Djamel Amer al-Khedoud, aujourd'hui dans une geôle damascène, la plupart des djihadistes français ne savent pas avec quel groupe ils vont combattre en arrivant sur place. D'autres, avant de partir, sont arrêtés par la police, ignorant également tout de leurs ''frères d'armes'' sur place. D'autres encore ont été appréhendés à leur retour en France, avant d'être relâchés. ''C'est très compliqué de qualifier leur aventure de terroriste'', reconnaît le juge Trévidic», écrit encore ''Le Figaro''.
Z. A.