Abou Iyadh, chef d'Ansar-Al-Chariâ, en fuite depuis l'attaque de l'ambassade des Etats-Unis, le 14 septembre 2012, attend impatiemment le retour des jihadistes tunisiens de Syrie pour déclencher la guerre sainte dans le pays.
C'est ce qu'a affirmé le quotidien ''Al-Maghreb'', dans sa livraison du mardi 28 mai, citant les propos de Seifeddine Raïes, porte-parole d'Ansar-Al-Chariâ, un groupe salafiste jihadiste proche d'Al-Qaïda, qui parlait au nom de son chef, Abou Iyadh.
Selon le journal, ce dernier aurait confié à ses partisans que le moment n'est pas encore propice pour entrer en guerre contre le pouvoir en Tunisie et que le mouvement ne dispose pas actuellement des mêmes moyens que l'institution sécuritaire tunisienne.
La même source a indiqué qu'un autre chef salafiste, qu'elle n'a pas nommé, a confirmé, dimanche dernier, qu'Abou Iyadh attend impatiemment le retour des «héros» de Syrie pour entamer l'affrontement.
Z. A.