Adel Almi préconise la mise ne place de caméras de surveillance à Tunis et particulièrement à l'Avenue Habib Bourguiba, pour surveiller les mécréants qui ne feront pas le jeûne de Ramadan («fattaras»).
Non, ce n'est pas une blague, ces propos sont bel et bien tenus à nos confrères d'''Assabah News'' par ce marchand de légumes, anciennement Rcdiste et qui s'est converti à l'islamisme au lendemain de l'accession d'Ennahdha au pouvoir.
Cet imam de pacotille, bombardé président de l'Association centriste pour la sensibilisation et la réforme, une association vaguement islamiste, est connu pour ses déclarations, toujours aussi croustillantes, «islamiquement correctes» mais en totale contradiction avec les traditions tunisiennes, comme sa défense de la polygamie comme un moyen pour... lutter contre le viol.
Ex-Rcdiste, qui écumait les réunions de l'ancien parti au pouvoir, converti entretemps à l'islamisme, Adel Almi se donne pour mission folklorique de promouvoir la vertu et lutter contre la débauche.
L'homme, qui n'a jamais craint le ridicule, compte demander une autorisation au ministère de l'Intérieur pour installer des caméras de surveillance. Il explique qu'en parallèle, ses milices... euh pardon, les membres de son association, se chargeront de filmer les gens, dans les rues de Tunis, afin de prendre en flagrant délit toute personne qui ne se plierait pas à la volonté de Dieu.
Dans son «flagrant délire», Adel Almi nous promet donc un Ramadan sous haute surveillance.
Y. N. M.