Le prédicateur salafiste Béchir Ben Hassen arrêté au Maroc depuis plus d'un mois serait «victime d'un complot politique» et «les conditions de sa détention sont humaines».
C'est, en tout cas, ce qu'a affirmé dimanche Philippe Latour, coordinateur du comité de défense de Béchir Ben Hassen, vice-président de la
Ligue tunisienne des oulémas et de la prédication, interpelé le 28 mai à son arrivée à l'aéroport Mohammed V en vertu d'un mandat d'arrêt international émis à son encontre en juin 2012 par le tribunal de Créteil pour avoir refusé la garde de ses 4 enfants à son ex-épouse, en droit de la garde et de l'autorité parentale.
Depuis son arrestation, M. Ben Hassen «est interdit de recevoir quiconque dans la prison marocaine et même l'ambassadeur de France n'a pu lui rendre visite. Quant aux conditions de sa détention, elles sont inhumaines et c'est le moindre que l'on puisse dire», a déclaré l'avocat qui a semblé très inquiet de l'état de santé de son client.
Z. A.
