Pour détourner l'attention des Tunisiens de leurs vrais problèmes, Kais Maâlej fait encore parler de lui en annonçant que Ben Ali a été assassiné le 14 janvier 2011 par Ali Seriati et d'autres complices.
C'est devenu une tradition. A chaque fois que le pays fait face à un grave problème (aujourd'hui les possibles conséquences sur la Tunisie de la destitution du président Mohamed Morsi et des Frères musulmans en Egypte), l'agitateur islamiste Kais Maalej (39 ans), un Tunisien résident à New York, nous sort une vidéo où il lance des intox dans le but d'occuper les Tunisiens et de détourner leur attention de leurs problèmes réels.
Dans des vidéos partagées lundi sur les réseaux sociaux, Kais Maâlej accuse l'ancien directeur général de la sûreté du président de la république, le général Ali Seriati (en prison), l'un de ses adjoints de l'époque, Sami Sik Salem et autres responsables politiques d'être impliqués dans l'assassinat de l'ancien président Zine El Abidine Ben Ali.
Kais Maalej affirme avoir confié l'affaire, avec des preuves à l'appui ( !?), à l'avocat Mohsen Beji. Il avance une preuve à ses dires pour le moins ridicule. «Si Ben Ali n'a pas été assassiné, qu'on lui fasse aujourd'hui une interview où il parle des évènements en Egypte et ainsi il prouvera qu'il est bien vivant! Je demande l'arrestation de nombre d'hommes politiques impliqués dans l'assassinat d'un président de la république», suggère-t-il. Il fallait être Kaïs Maalej pour y penser !
Rappelons que ce lumineux obscurantiste, souvent content de lui, avait déclaré, en mars 2013, que le dirigeant du Front populaire Chokri Belaïd n'a pas été assassiné et qu'il est bien vivant, ajoutant que celui qui repose dans la tombe du leader de gauche n'est autre que Kamel Gadhgadhi, son présumé assassin. Il fallait aussi y penser!
Kaïs Maalej ferait un très bon auteur de romans policiers à suspense... Dommage qu'il veut jouer aux agents qui en savent toujours plus que tous les autres...
Z. A.