Seifallah Ben Hassine (alias Abou Iyadh), activement recherché après l’attaque de l’ambassade américaine, le 14 septembre 2012, s’est complètement évaporé. Selon des sources sécuritaires, il aurait déjà quitté le pays.
Interrogé par nos confrères de l’hebdomadaire ‘‘Akher Khabar’’ à propos de ce chef terroriste, Mehrez Zouari, ex-directeur général des services spécialisés au ministère de l’Intérieur, nommé le 20 août à la tête de l’Ecole supérieure des forces de sécurité intérieure, a déclaré qu’une vingtaine de perquisitions ont été exécutées pour son arrestation, en vain, ajoutant que, selon des renseignements crédibles, Abou Iyadh a pu s’échapper et quitter le territoire tunisiens. Pour aller où? Très probablement en Libye, où les mouvements jihadistes maghrébins disposent d’une basse arrière assez sûre. Le 21 août, le tribunal de première instance de Tunis a émis un mandat d’arrêt à l’encontre de ce chef d’Ansar Al-Charia, un groupe salafiste jihadiste affilié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), et qui serait impliqué dans les assassinats des dirigeants de l’opposition Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, ainsi que dans les affrontements avec les forces de sécurité à Kairouan, à la Cité Ettadhamen et au mont Chaambi. Selon ‘‘Hakayekonline’’, Abou Iyadh aurait été aperçu, récemment, lors d’un mariage de l’un des partisans d’Ansar Al-Charia à Zahrouni, quartier populaire à l’ouest de Tunis. Lors de leurs interrogatoires, les terroristes récemment arrêtés ont déclaré qu'Abou Yadh a fait plusieurs fois la prière avec eux au Mont Chaambi. Z. A. |