Le dossier de la mise à la retraite forcée d’un responsable de la sûreté, parce qu’il a découvert un dépôt d’armes à Kasserine, sera prochainement rendu public par ses camarades syndicalistes.
Une fois révélée, cette nouvelle affaire va embarrasser davantage le chef du gouvernement provisoire Ali Larayedh et son équipe, dont la gestion des affaires sécuritaires, et pas seulement, est très critiquée. Et le mot est faible. Intervenant sur Jawhara FM, Issam Dardouri, membre de l’Association pour une sécurité républicaine (ASR), a déclaré qu’un responsable de la sûreté a été mis à la retraite forcée après qu’il ait découvert un dépôt d’armes dans la région de Kasserine. On n’a pas trouvé une autre raison pour le sanctionner. «Cette mise à la retraite a eu lieu suite aux instructions d’Ali Larayedh lorsqu’il était au ministère de l’Intérieur», a-t-il précisé, ajoutant que le gouvernement cherche à sanctionner le syndicat des forces de sûreté ou à poursuivre ses dirigeants en justice, «mais rien au monde na va désormais nous obliger à faire marche arrière». Z. A. Illustration: Issma Dardouri. |