Convoqué aujourd’hui au tribunal de Tunis, Imed Belhaj Khelifa, porte-parole de l’Union nationale des syndicats de la sûreté tunisienne (UNSST) n’a pas été auditionné car le juge d’instruction a brillé par son absence.
Bizarre, vous avez dit bizarre? Le dirigeant syndicaliste, qui a dû s’absenter aujourd’hui de son travail pour répondre à la convocation du tribunal, a été surpris par l’absence du juge d’instruction de la 2e Chambre du tribunal de première instance de Tunis. Ce dernier devait l’auditionner à propos des déclarations de l’UNSST, lors de sa conférence de presse du 6 septembre, à propos de l’appareil sécuritaire parallèle et de l’implication de juges, de médecins et de dirigeants politiques dans des réseaux terroristes. Hier, Montassar Materi, l’autre dirigeant de l’UNSST, a vécu le même scénario. En revanche, le 18 septembre, leur collègue Sahbi Jouini, convoqué dans la même affaire, a refusé d’être auditionné sans la présence de ses avocats. Affaire à suivre. Z. A. Illustration: Imed Belhaj Khelifa. |