Après que la ministre des Affaires de la femme et de la famille, Sihem Badi, ait pris la décision de prendre en charge les filles rentrées enceintes du jihad nikah en Syrie, Habib Ellouze, qui a souvent appelé les jeunes tunisiens au jihad en Syrie, a déclaré, lui aussi, aux médias qu’il adopterait tous les enfants nés du jihad nikah.

C’est le journal en ligne ‘‘Binanews’’ proche du parti islamiste Ennahdha, qui a publié l’information, avant de la retirer (voir capture d’écran). L'article, signé par notre consoeur Amel Atoui, ajoute que M. Ellouze demande à l'Assemblée nationale constituante (ANC) de promulguer une loi pour défendre les droits des filles du jihad nikah rentrées de Syrie et empêcher qu'elles soient poursuivies en justice.   

Lors de son audition, le 19 septembre, par l’Assemblée nationale constituante (ANC), le ministre de l’Intérieur Lotfi Ben Jeddou a déclaré que les filles tunisiennes couchaient avec 20, 50 voire 100 jihadistes à la fois et rentrent au pays avec le fruit de leurs relations sexuelles hors mariage «hallalisées» par les Ellouze et compagnie.

Selon Jibhat Ennosra, la plus jeune fille à pratiquer le jihad nikah est une Tunisienne de 13 ans à qui on a donné le nom de «Om El-Bara’a» (mère de l’innocence).

Selon certaines sources, quelque 200 Tunisiennes ont pratiqué le jihad nikah en Syrie. Une centaine sont déjà rentrées au pays.

Z. A.