Les médecins internes et résidents en médecine annoncent qu’ils observeront une grève les 9 et 10 octobre pour exiger la satisfaction de leurs revendications professionnelles.
Dans un communiqué rendu public samedi, le Syndicat des internes et des résidents en médecine de Tunis (SIRT), s’insurge contre le projet de loi complétant la loi n° 21 de l’année 1991 (en date du 13 mars 1991 relative à l’exercice et à l’organisation des professions de médecins et des chirurgiens-dentistes), qui interdit aux nouveaux médecins spécialistes d’ouvrir des cabinets privés à moins de travailler 3 années supplémentaires pour l’Etat en plus des 7 à 8 années qu’ils auront déjà effectuées dans le secteur public. Ils déplorent le refus de la part du ministère de la Santé publique du projet de statut des internes et des résidents que le syndicat lui a proposés et qui comprend, entre autres, l’instauration du repos hebdomadaire (circulaire n°94 de l’année 2008 existant déjà mais jamais appliquée), l’établissement du repos de sécurité à l’issue de chaque garde de nuit, la rétribution des médecins internes pour les gardes qu’ils effectuent dans les services et dans les urgences, ainsi qu’une revalorisation salariale. Les praticiens déplorent aussi le non-respect par le ministère des accords signés avec le SIRT en matière de sécurité dans les hôpitaux, de participation des représentants syndicaux des internes et des résidents en médecine dans les projets et réformes les concernant, d’annulation du travail obligatoire dans le cadre du service national. Les praticiens menacent d’entrer en grève le 9 et 10 octobre «en cas de non retrait du projet de loi sur le travail obligatoire des médecins» et de «non reprise du dialogue sur le statut des internes et des résidents.» I. B. (avec communiqué).
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