Pour créer l’événement, la société Epi d’Or est allée fouiner dans son grenier de blé. A la gamme de ses pâtes lancée ces dernières années, Oussama El Sayed a ajouté son petit grain de sel et mijoté des plats délicieux.
«Faciles à faire, bons à voir, et pour les portefeuilles des ménagères, pas trop salés, mesdames», a dit le chef égyptien, lors du point de presse, organisé jeudi 25 novembre, par la société Epi d’Or, avant d’enfiler son tablier de chef cuisinier et sa toque de cordon bleu.
Les Tunisiens qui ont suivi ses recettes sur bon nombre de chaînes arabes ont été ce jour-là heureux de lui serrer la main et de se prendre en photo à ses côtés. Vu certes à la télé (Dubaï, Bahreïn, Etats-Unis…), mais c’est encore mieux lorsqu’on est avec lui pour parler de vive voix de légumes, d’ingrédients, d’épices et du bon dosage. Et de goûter à toutes les sauces qui accompagnent les pâtes avant d’attendre ses impressions et son verdict.
Ecouter de la musique en cuisinant
«Avant de venir en Tunisie, que je visite pour la première fois, la société m’a envoyé plusieurs paquets. Ces pâtes m’ont inspiré mille et une recettes. Et je me suis amusé. La base de mes recettes, c’est la variété des légumes. C’est l’assortiment, c’est la fraîcheur et ce sont les produits du pays qui doivent émerger dans l’assiette. Puis, il y a autre chose. Je vous dévoile mon secret. C’est important d’écouter de la musique en cuisinant. Ça ajoute quelque chose aux plats et le résultat est souvent impressionnant», a lancé l’enfant du Nil avant de se mettre à ses plats et ustensiles.
Les 20 heureuses gagnantes du jeu d'Epi d'Or
Trois jours consacrés aux cocktails et aux recettes, pour des verrines et des assiettes à une vingtaine de femmes et seulement une vingtaine. Ces heureuses élues sont les invitées de la société Epi D’or qui, pendant ramadan 2010, a lancé – via des coupons à remplir dans les grandes surfaces ou par Sms – son jeu 1943. Après le tri en présence d’un huissier de justice, vingt femmes ont été sélectionnées pour apprendre du chef. Pas mal comme trouvaille promotionnelle, qui d’une pierre fait plusieurs coups…
Tel père tel fils
«Nous aimons tout d’abord rendre hommage à Habib Mellouli, fondateur de la maison. C’est l’histoire d’un passionné (et fou) de pâtes qui a fini par passer cet amour à ses enfants. Tel père tel fils, et voilà Jaleleddine, plus soucieux du label que son père. Il s’est doté d’une équipe de professionnels pour veiller sur le legs parental et la qualité du produit dans ses différentes phases, dès la réception du blé jusqu’à la livraison du produit fini. «Nous sommes à l’écoute de nos clients et nous aimons toujours les surprendre par la nouveauté», a déclaré, de son côté, Olfa Mellouli, responsable de la société familiale. Elle a ajouté: «Notre société est fière de son capital humain, animé par un esprit d’appartenance, ainsi que par les équipements de production à la pointe.» Epi d’Or emploie 750 collaborateurs dont 150 cadres. Son chiffre d’affaire en 2009 s’est établi à 97 millions de dinars. La société produit 200 tonnes de pâtes par jour et elle affiche une bonne santé. «Oussama est aujourd’hui parmi nous et dans peu de temps, ses recettes seront collées sur les paquets Epi d’Or…», a précisé Mme Mellouli, qui, comme ces chers nutritionnistes, ne cesse de conseiller aux consommateurs de manger chaque jour deux cuillères à soupe de pâtes ou de couscous. «Nos produits sont à base d’eau et de blé dur. Et aucun facteur chimique n’est additionné à nos pâtes qui sont 100% diététiques», a-t-elle encore précisé.
Rien ne vaut la fraîcheur
«Rien ne vaut la fraîcheur. Eloignez-vous des matières grasses, des bains de friture et la cuisine ardente pour que le goût ne s’évapore pas! Evitez de manger dehors tant que c’est possible et ne mangez pas les hamburgers. C’est la ‘‘cata’’», a ajouté le chef égyptien. «Je vous conseille de manger chez vous et de cuisiner à la vapeur. C’est sain. Certes, 90% des femmes cuisinent. Mais le chef est toujours de la gente masculine. Là, c’est le métier qui ne dépend ni d’argent ni de temps. Autre chose, le plat, on le caresse des yeux, on le sent avant de passer au plaisir de le manger... tout doucement. Puis, n’oubliez pas l’art de présenter le plat, de dresser la table et de mettre tout en scène selon les circonstances, le cachet du pays…», confiera le chef à l’oreille à la journaliste de Kapitalis.
Après les cours et la formation, une réception à la manière du chef a été organisée, samedi 27 novembre. La meilleure des vingt femmes sélectionnées a gagné, et rentrée chez elle avec un lot de surprises. Mais aussi avec, dans la tête, plein de conseils et de recettes à faire goûter (et pourquoi pas à transmettre) aux proches et amis. Bon appétit !
Yusra Mehiri