cite ettadhamen 7 5Les salafistes jihadistes de la Cité Ettadhamen, à l’ouest de Tunis, fêtent, jeudi, en pleine rue, le meurtre, hier, par des éléments terroristes, de 7 agents de la garde nationale (6 à Sidi Ali Ben Oun et 1 à Menzel Bourguiba).

Les manifestants préviennent aussi le «taghout» (membres des forces de l’ordre) d’une fin similaire.

Ces gesticulations, de très mauvais goût, ont suscité la colère de nombreux habitants de cette cité populaire, considérée comme l’un des fiefs de l’organisation terroriste Ansar Charia.

Ces derniers ont expliqué aux médias que la déclaration de Ali Larayedh, chef du gouvernement provisoire, hier soir, refusant de présenter la démission de son gouvernement, ainsi que les sanctions administratives décidées à l’encontre des responsables des syndicats des forces de l’ordre pour avoir crié «Dégage» aux présidents Marzouki, Ben Jaâfar et Larayedh, vendredi dernier à la caserne de Laouina, lors des obsèques officielles de 2 agents de la garde nationale tués à Goubellat (Béja), a revigoré les religieux extrémistes et les a incités à sortir de leur silence pour clamer ouvertement leur idéologie jihadiste, qui s’exprime par les armes et le sang. 

Z. A.