armee goubellat 10 22La brusque interruption des lignes téléphoniques dans les salles d’opération sécuritaires dans les régions de Béja et Tozeur, au moment des embuscades de Goubellat et de Sidi Ali Bou Oun, est-elle une simple coïncidence ou un acte prémédité?

C’est la question posée par l’hebdomadaire ‘‘Akher Khabar’’, dans sa livraison du mardi 29 octobre, dans une enquête sur les attentats de Goubellat dans le gouvernorat de Béja (17 octobre) et de Sidi Ali Benaoun (23 octobre), qui ont fait près d’une dizaine de morts parmi les agents de la Garde nationale.

Revenant sur ces deux tragédies, survenues à 5 jours d’intervalle, nos confrères ont soulevé un point commun aux deux attentats révélés par l’enquête : la coupure des lignes téléphoniques dans les salles d’opération sécuritaires de l’une et l’autre région, soit 12 minutes à Béja et 13 minutes à Sidi Bouzid, au moment même de la tuerie.

Le journal ajoute que l’un des infirmiers à l’hôpital régional de Sidi Bouzid était en contact via son téléphone avec les terroristes retranchés à Sidi Ali Benaoun, pour les informer du nombre des blessés, des morts et de leur grade.

Ce même infirmier a travaillé auparavant, en Arabie saoudite, indique la même source, qui n’a pas indiqué si ce dernier a été arrêté.

Z. A.