Pour le Dr Lahidheb, il s’agissait d’une véritable «aventure» étant donné l’âge du patient, qui a pu se remettre sur pied, dès le lendemain de l’intervention, et se porte déjà comme un charme. Si cette intervention avait été réalisée, par voie chirurgicale, le patient aurait été bloqué au minimum une semaine en réanimation et cela aurait fait peser un risque sur sa vie.

L’acte réalisé par Dr Lahidheb et son équipe a été effectué sous anesthésie locale. Un cathéter, introduit par l’artère fémorale au niveau de l’aine, remonte jusqu’au ventricule gauche où se situe la valve.

C’est une intervention certes délicate mais beaucoup moins risquée pour les personnes inopérables.

Cet acte à haut degré de technicité a été réalisé pour la première fois en Tunisie, et pour la seconde fois en Afrique, un praticien égyptien l’ayant déjà réalisé il y a environ un mois avec succès.

Y. N. M.