La direction régionale de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT) et l’Union régionale du travail de Sfax ont annoncé une grève, le 21 novembre, si un accord n’est pas conclu avec les autorités au sujet des revendications des employés.
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Ridha Bezzine, secrétaire général des chemins de fer de la région de Sfax, a déclaré aux médias: «Si le désaccord persistait et que les revendications du personnel n’étaient pas prises au sérieux lors de la réunion de médiation, prévue le 19 novembre, au siège du gouvernorat de Sax, une grève aurait lieu le 21 novembre dans le secteur». Cette déclaration a été faite au lendemain du meeting organisé par le bureau d’Ennahdha de Sakiet Ezzit (gouvernorat de Sfax) où le ministre du Transport Abdelkarim Harouni a appelé au dialogue, tout en menaçant le personnel du secteur du transport de sanctions administratives et même judiciaires en cas de perturbations, par allusion aux actions syndicales : grèves, sit-in, etc. M. Harouni a même déclaré que son département va réviser les nominations et les recrutements effectués au cours des 5 dernières années, agitant ainsi la menace de licenciements à l’encontre d’un certain nombre d’employés. A Sousse (centre-est), où plusieurs licenciements abusifs ont été annoncés dans le secteur du transport, la colère enfle dans les rangs des syndicalistes. Les réunions d’information se multiplient et une grève pourrait être décidée au sein de la Société régionale du transport de Sousse dans les prochains jours. M. Harouni, tel un éléphant dans un magasin de porcelaine, est en train de faire beaucoup de casse dans le secteur dont il a la charge, et ses coups de pieds dans la fourmilière risqueront de se retourner contre lui. Wait and see... Z. A. Article lié : Tunisie-Politique : Abdelkarim Harouni monte sur ses grands chevaux
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