Les employés ont entamé leur grève, lundi à 11h, et selon Walid Jouini, secrétaire général adjoint du syndicat de base, le taux de réussite est de 100%.

«Ce que nous demandons, c’est qu’on dote la société d’un statut légal clair et qu’on définisse sa relation avec l’opérateur téléphonique Tunisie Telecom», souligne le responsable syndical.

Cette grève a été décidée, selon lui, face à l’absence de réponse de la direction. «Nous l’avons prévenue, mais elle ne nous a pas répondu. Il n’y a pas d’autre solution que la grève ouverte, jusqu’à ce que l’on réponde à nos revendications», confie Walid Jouini à Kapitalis.

Des employées en grève à la réception de l'entreprise.

Les employés, qui observent un sit-in devant le siège de la société au Centre urbain nord, à Tunis, se plaignent également d’injustices salariales et sociales au sein de l’entreprise et de l’absence de critères clairs pour les recrutements, avancements et promotions.

«Il n’existe aucune grille salariale. Deux employés, du même niveau et de la même ancienneté, ne touchent pas le même salaire. Nous avons l’impression que tout se fait à la tête du client», conclue le secrétaire général adjoint du syndicat de base.

Malgré la grève, les services fournis aux clients, notamment la connexion à Internet, n'ont pas subi d'interruption.  

Y. N. M.