Sadok Arfaoui, conseiller du ministère des Affaires religieuses, a réagi, mercredi 11 décembre, à propos du projet de loi portant sur l’organisation des mosquées, qui a suscité une vague de critiques, précisant que rien n’est encore officiel.
«Il s’agit d’une simple proposition envoyée aux prédicateurs et hommes de religion dans toutes les régions afin de les consulter et rien n’est encore officiel. Car ni le Premier ministère ni l’Assemblée nationale constituante (ANC) n’a encore reçu une copie de ce projet de loi», a-t-il déclaré, mercredi matin, sur Mosaïque FM. Sadok Arfaoui a souligné que l’article concernant l’annonce des contrats de mariage dans les mosquées a toujours existé même sous l’ancien président. «Mais nous allons mentionner dans cet article le qualificatif ‘‘civil’’ pour le mariage afin d’éviter tout équivoque», a-t-il précisé. A propos des cours particuliers et du soutien scolaire dans les mosquées, stipulés dans le projet de loi, Sadok Arfaoui a annoncé que cela va être annulé dans le texte final. Il a néanmoins déploré que «beaucoup de gens ignorent le rôle de la mosquée dans l’éducation». «Ceux qui croient que cette tâche revient exclusivement au ministère de l’Education se trompent», a-t-il précisé, comme s’il tient à réaffirmer la vocation éducative des mosquées, avant d’ajouter que les réserves et remarques objectives à propos de la nouvelle loi seront prises en considération. Espérons-le, car en l’état, ce projet de loi participe d’une volonté de sortir les mosquées de leur vocation de lieu de culte pour les transformer en des lieu de propagande religieuse et politique. Z. A. |