Les trafiquants d’armes sur les frontières tuniso-algériennes s’approvisionnent dans un dépôt clandestin situé dans la région du nord-ouest tunisien, indique le journal algérien ‘‘Al-Fajr’’.
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Ce dépôt a été implanté au lendemain des révolutions tunisienne et libyenne, indique ‘‘Al-Fajr’’, citant un rapport sécuritaire algérien. Le vide sécuritaire ayant suivi les deux révolutions a permis le développement d’un réseau international spécialisé dans le commerce des armes entre la Libye, la Tunisie, l’Algérie, le Maroc et jusqu’à l’Espagne et la France, indique encore le journal. «Les trafiquants d’armes et de drogue, du côté tunisien, et les tribus libyennes représentent un grand danger pour la région. Les services sécuritaires de l’Algérie ont pu faire avorter plusieurs opérations menées par ces gangs, mais il faut une solution à l’échelle régionale», souligne le journal. Les services sécuritaires algériens appellent les Tunisiens, Algériens et Libyens à se serrer les coudes et à constituer une cellule sécuritaire commune pour assurer ensemble la sécurisation des frontières entre les 3 pays. Z. A. |
