Cet atelier, qui s’est tenu, lundi, à Tunis, vise à améliorer l’expertise des douaniers en matière de lutte contre le commerce illicite des espèces sauvages.
Il s’agit, également, de dissuader le commerce des souvenirs fabriqués à partir de peaux d’animaux sauvages, de sensibiliser les jeunes générations à la protection de la faune et d’informer les participants des conditions dans lesquelles doit s’effectuer, en Tunisie, ce commerce, des espèces menacées d’extinction ou en voie de disparition (baleines, tigres, anguille).
Les participants ont été initiés à des techniques d'identification et de repérage des animaux sauvages qui font l’objet de commerce illicite que ce soit aux postes frontaliers ou sur les marchés locaux.
Ils ont pris connaissance des différents documents et procédures autorisant ou interdisant ce commerce, sachant que la Tunisie compte à elle seule 8.000 autorisations. Ils ont, en outre, insisté sur la nécessité de disposer de réglementations claires pour lutter contre ce genre de commerce.
La Tunisie a adhéré à la Cites au début des années 70. Cette convention encadre et régule les mouvements internationaux des espèces animales et végétales menacées d’extinction ou susceptibles de le devenir en raison d’une surexploitation commerciale.
L’atelier est organisé à l’initiative de la Direction des forêts avec le concours de l’Ordre des médecins vétérinaires et du Fonds international de protection des animaux (Ifaw).
Kapitalis (avec Tap.)