Le procès des 3 policiers impliqués dans le viol de Meriem, dans la nuit du 3 au 4 septembre 2012, a été reporté pour le lundi au 13 février, à cause l'absence de l'un des accusés, qui n’a pu se rendre au tribunal pour cause de maladie.
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C’est en tout cas ce qu’ont affirmé les avocats du prévenu Chawki Ben Ammar, en demandant au juge au tribunal de première instance de Tunis de reporter l’affaire. Ce que ce dernier a finalement décidé. La jeune fille violée, connue sous le pseudonyme de Meriem Ben Mohamed, a indiqué aux médias, être à bout de nerf: «Je n'en peux plus d'attendre! Pourquoi repoussent-ils le procès?», a-t-elle dit, expliquant que cette situation ajoute à ses souffrances. «Je ne dors plus la nuit ! Je souffre énormément», a-t-elle ajouté. Le procès a, en effet, déjà été repoussé à maintes reprises, à la demande de la défense, mais aussi de la partie civile. Meriem espère qu’il aura enfin lieu le 13 février prochain. La victime avait publié un livre en France, ‘‘Coupable d'avoir été violée’’, où elle raconte sa terrible mésaventure. Le parquet avait, dans un premier temps, tenté d'engager des poursuites contre Meriem pour atteinte à la pudeur. Cela avait déclenché une tempête d’indignation, en Tunisie et à l’étranger, et une campagne de soutien à la victime a été lancée. Le parquet a dû revenir sur sa décision et les trois violeurs ont finalement été inculpés par le juge d’instruction. Y. N. M. Illustration: Manifestation de soutien à Meriem devant le Palais de Justice de Tunis. Article lié: Tunisie-Société : Sit-in lundi à Tunis en solidarité avec Meriem violée par deux policiers |
