Un policier avait porté plainte en 2012 contre Saber, affirmant l’avoir reconnu dans une vidéo où il commettait, avec d’autres jeunes, des actes de violence, lorsque les citoyens défendaient leurs quartiers durant les jours ayant suivi la fuite de l’ex-dictateur Ben Ali, le 14 janvier 2011.

Le 12 avril 2013, Saber Mraihi a comparu pour la première fois devant le tribunal de première instance de Tunis. Son procès a été reporté et le jeune homme a été gardé en détention provisoire jusqu’à son procès en juin dernier où il a bénéficié de la liberté provisoire.

Comparu de nouveau devant le juge, le mercredi 1er octobre, son procès a été reporté une nouvelle fois au mardi 21 janvier courant.

Le procès de Saber Saber a mobilisé beaucoup de citoyens, estimant que le jeune homme avait juste participé à la révolution contre l’ancien régime dictatorial et que les preuves retenues contre lui étaient pour le moins légères: le témoignage à charge d’un agent de l’ordre. Un comité de soutien au jeune homme s'est d’ailleurs formé, regroupant artistes, activistes et avocats.

Saber Mraihi, enfin acquitté, pourra reprendre une vie normale. Sa sœur, qui l’a longtemps soutenu, se confie à Kapitalis: «Dieu merci. La vérité a éclaté. Nous sommes très heureux de cette décision. Sans le soutien de tous ceux qui ont porté la cause de Saber, nous n’y serions pas parvenus. Je tiens à les remercier tous pour leur aide!».

Y. N. M.

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