Certaines maladies à potentiel épidémique comme la malaria et le choléra, disparues depuis plus de 4 décennies en Tunisie, risquent d’être de retour. Le ministère de la Santé appelle à la vigilance.
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C’est le ministre de la Santé Abdellatif Mekki (et il est le mieux placé pour le savoir) qui a fait cette annonce, jeudi 23 janvier, lors de l’ouverture du séminaire national de validation du plan stratégique pour la surveillance des maladies à potentiel épidémique. Selon M. Mekki, ces maladies continuent de tuer chaque année des milliers de personnes à travers le monde et il est nécessaire de renforcer, en Tunisie, le système de vigilance et de surveillance épidémiologique. «Il faut prendre des mesures préventives rigoureuses», a-t-il lancé. Et d’ajouter qu’il est urgent de doubler les efforts et de renforcer les programmes et les actions de surveillance en mettant en place des bases de données informatique, les ressources humaines et des moyens matériels qu’il faut pour faire face à ces épidémies. Tout en se montrant rassurant, M. Mekki a souligné que les causes de la propagation de certaines nouvelles épidémies, comme la fièvre dengue, le corona et le virus du Nil occidental, sont dues aux échanges mondiaux, qui ont connu une nette évolution. Z. A. |
