Le syndicat de l’enseignement de base de Fernana, gouvernorat de Jendouba (nord-ouest) suspecte l’existence de cas d’hépatite A chez certains élèves, et appelle les autorités sanitaires à prendre les mesures nécessaires.
Le syndicat de l’enseignement de base relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) suspecte l’existence de cas d’hépatite A dans la région. Il s’agit d’une maladie infectieuse aiguë du foie causée par le virus de l'hépatite A1 transmise par des aliments ou l'eau contaminés ainsi que par contact direct avec une personne infectée. L’hépatite A n’est pas mortelle en soi, mais peut provoquer une insuffisance hépatique aiguë, associée à une mortalité élevée. Le syndicat, qui suspecte l’existence de cas dans les écoles d’Aïn Charchara et d’Oum El Bechna, demande aux autorités locales de réagir et, le cas échéant, de fournir gratuitement les médicaments aux personnes éventuellement atteintes. Par ailleurs, un encadrement est nécessaire pour rappeler la nécessité de bien laver les aliments avant de les manger, tout en approvisionnant toutes les écoles de la région en eau potable. Certaines localités de Fernana, Aïn Draham et Ghardimaou, et dans d’autres régions en Tunisie, ne bénéficient pas d’eau potable. Le manque d’hygiène pourrait engendrer d’autres maladies virales. Y. N. M. Illustration: Des femmes recueillent l'eau à une source, à Sidi Salah près de Fernana. |