Dans la nuit du 1er décembre 2013, la femme, âgée de 29 ans, a été séquestrée, dans une voiture stationnée au parking souterrain d'un hôtel, par un jeune yéménite, qui a abusé d’elle avant de la laisser partir.

La victime a alors dénoncé son violeur à la police, mais, aussi surprenant que cela puisse paraître, elle a été placée en garde à vue, durant 3 jours, avant d’être libérée.

La police l’avait prévenue: «Si votre plainte est rejetée, vous seriez invitée à comparaitre devant le juge pour relation sexuelles hors mariage».

Pis encore : le violeur, fils d'un policier travaillant à Dubaï, a non seulement nié le viol, mais a prétendu être lui-même une victime, puisque la demoiselle l’aurait convoité et aurait même payé ses services sexuels! Plus tard, son violeur lui a proposé, via son avocat, d’accepter une demande de mariage, qui remettrait tout dans l’ordre, selon la charia.

Les autorités de Dubaï lui ont conseillé d’accepter cette proposition qui allait la disculper et lui permettre de récupérer ses papiers. Mais la jeune fille a préféré se battre. Elle a dénoncé son viol sur le site de mobilisation citoyenne ‘‘Avaaz’’, qui a mis en ligne une pétition de soutien afin de récolter le maximum de signatures et de médiatiser la mésaventure de la jeune fille.

Les autorités autrichiennes ont alors été interpellées par cette affaire et ont envoyé sur place une équipe d’activistes et d’avocats, qui ont aidé la jeune femme à quitter Dubaï, le jeudi 30 janvier.

Y. N. M.