Parmi les 6.500 associations créées au lendemain de la révolution, plusieurs sont accusées d’avoir financé les terroristes et/ou participé à l’expédition des Tunisiens au jihad en Syrie.
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Plusieurs de ces associations, à vocation «environnementale», «caritative» ou «scientifique», disposent d’un budget dépassant 1 million de dinars, alors que leurs activités civiques sont très restreintes.
Le groupe Ansar Charia menait des activités caritatives d'aide aux démunis pour camoufler ses activités terroristes. Certaines, qui reçoivent des financements occultes de parties étrangères, notamment de bailleurs de fonds des pays du Golfe, ne déclarent jamais leurs états financiers à la Cour des Comptes comme l’exige la loi. Et les autorités semblent dépassées et incapables d’assurer les contrôles administratifs et financiers nécessaires. La Tunisie compte aujourd’hui 16.580 associations, dont quelque 9.000 créées avant la révolution. 1.800 dossiers pour la création de nouvelles associations sont actuellement à l’étude. Z. A. |
