Des membres des syndicats de sécurité comparaissent, mercredi, devant la justice militaire pour avoir crié «Dégage» à Marzouki, Ben Jaâfar et Larayedh, le 18 octobre dernier, à la caserne de Laouina.
Cela s’est passé lors des obsèques officielles de Mahmoud Ferchichi et de Karim Hamdi, 2 agents de la garde nationale tués par des terroristes à Dour Ismaïl, près de Goubellat, dans le gouvernorat de Béja (nord-ouest). Le président provisoire de la république Moncef Marzouki, celui de l’Assemblée nationale constituante (ANC), Mustapha Ben Jaâfar, et l’ex-chef du gouvernement Ali Larayedh, qui devaient présider les obsèques officielles, avaient pris du retard et s’étaient fait attendre. Les responsables des syndicats sécuritaires les tenaient également pour responsables de la mort de leurs collègues, qui n’étaient pas aussi bien équipés que les terroristes et ont donc été ainsi envoyés à une mort certaine. Les slogans hostiles aux 3 représentants de l’Etat étaient l’expression d’un ras-le-bol généralisé des corps de sécurité. Z. A. Illustration: Les agents lançant des slogans hostiles à Marzouki, Ben Jaâfar et Larayedh (Capture d'écran). |