Le poste frontalier de Ras Jedir, entre la Tunisie et Libye, a été fermé, jeudi soir, du côté libyen, pour des raisons de sécurité.
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Suite à l’ultimatum lancé par Al-Qaâqaâ et Al-Sawaêq, des groupes armés libyens, pour la démission du Congrès général et du gouvernement libyens, les autorités de ce pays ont pris plusieurs mesures de précaution pour éviter des affrontements et préserver les vies des civils. La fermeture du poste frontalier de Ras Jedir, reliant la Tunisie et la Libye, et qui a souvent été la cible d’attaques de groupes armés ou de contrebandiers, s’inscrit dans ce cadre. Les groupes armés ont donné un ultimatum de quelques heures aux congressistes pour démissionner en menaçant de les arrêter et de les emprisonner. Selon le Premier ministre libyen Ali Zidane, des négociations sont en cours entre le gouvernement et les groupes armés pour reporter l’heure butoir de l’ultimatum et arriver à une solution. Depuis le week-end dernier, la Tunisie a renforcé la sécurité à ses frontières sud avec la Libye, en déployant des renforts militaires et sécuritaires. Z. A. |
