ansar charia ecole 2 25Sous les deux précédents gouvernements islamistes de Hamadi Jebali et Ali Larayedh, 60% des extrémistes religieux ayant bénéficié de l’amnistie générale, promulguée en mars 2011, ont intégré la fonction publique.

Les ministères les plus touchés sont ceux de la Santé, de l’Education, et de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Ces données ont été annoncées, lundi, lors d’une réunion à huis-clos à l’Assemblée nationale constituante (ANC) entre les présidents des blocs parlementaires et les ministres de la Défense et de l’Intérieur, Ghazi Jeribi et Lotfi Ben Jeddou.

Les députés démocrates sont sortis dépités de cette réunion, en pendant au mal que ces éléments extrémistes ont déjà fait, et notamment dans l’éducation nationale.

Interrogé à ce sujet, mardi, par Mosaïque FM, le ministre de l’Education Fathi Jarray a déclaré qu’il rejette la généralisation. Car, selon lui, ceux qui ont bénéficié de l’amnistie générale ne sont pas tous des extrémistes religieux, ajoutant que son département réagit et lance des enquêtes à chaque fois que des plaintes parviennent à ses services concernant des abus ou des écarts commis par des enseignants. 

M. Jarray n'a cependant pas précisé si des cas d'intrusion de l'idéologie salafiste dans les écoles et lycées ont été portés à la connaissance de son département ni comment celui-ci a réagi.  

Z. A.