Les unités qui ont encerclé la mosquée dans la matinée étaient constituées d’éléments de la police municipale, de la Brigade antiterroriste (BAT) et de la police de circulation.

Elles ont saisi des articles de parfum oriental, d’encens, de tenues afghanes, de livres religieux et de médecine populaire.

Le 11 février dernier, une opération similaire a eu lieu, mais le lendemain, comme si de rien n’était, les mêmes commerçant ont réinvesti les trottoirs autour de la mosquée, contrôlée par des salafistes, à quelques pas des rails du métro.

Il s'agit, on l'a compris, d'un bras-de-fer entre les groupes salafistes, qui gèrent ces marchés moyen-âgeux, et les forces de l'ordre. Les premiers veulent marquer leur terrain et imposer leur loi en faisant fi de celles de la république, alors que les seconds semblent plus que jamais déterminés à lutter contre les sources de l'extrémisme religieux et du terrorisme. 

Z. A.