Une première erreur de communication du chef du gouvernement provisoire Mehdi Jomaa aurait pu provoquer des mouvements de protestation. Elle concerne l'arrêt des recrutements dans la fonction publique.
A l’issue du Conseil des ministres, mercredi, à la Kasbah, sous la présidence de M. Jomaa, le porte parole du gouvernement, Nidhal Ouerfelli, a indiqué, dans une déclaration aux médias: «Les recrutements dans la fonction publique déjà programmés pour l’année 2014 seront réalisés selon les procédures normales. Mais il n’y aura pas de recrutements supplémentaires, non annoncés ou non programmés». Par cette mise au point, qui ajoute du flou au flou, M. Ouerfelli a voulu, surtout, atténuer l’effet catastrophique qu’ont eu, auprès des diplômés en attente d’emploi, les déclarations de M. Jomaa, dans son entretien, lundi soir, sur les chaînes Watania 1 et Nessma TV, selon lesquelles son gouvernement allait mettre fin aux recrutements dans la fonction publique, parce que le budget de l’Etat et les finances publiques ne le permettent pas. I. B. |