bouzouia amani sassi 3 11La faculté de droit et des sciences politiques de Tunis a démenti, l’information selon laquelle, l’agression de la secrétaire générale de l’Uget, Amani Sassi, a eu lieu dans les locaux de la faculté et confirme que l’étudiante a bien passé ses examens.

La Faculté indique dans un communiqué, signé par le doyen Lotfi Mechichi, qu’Amani Sassi n’a subi aucune violence, samedi 8 mars, au sein de l’établissement.

«La jeune fille a passé ses examens, personne ne l’en a empêchée, comme l’ont prétendu ses camarades. Elle a ensuite quitté l’établissement dans les conditions les plus normales», ajoute le communiqué. De son côté, Kais Bouazizia, accusé par les camarades d’Amani d’avoir agressé l’étudiante, explique que cette «agression» n’a jamais eu lieu.

«J’ai été accusé avec mon camarade Haythem d’avoir agressé Amani. Nous démentons cette version des faits et portons plainte contre Melle Sassi pour diffamation», explique-t-il à Kapitalis. Il poursuit: «Depuis une année, l’Uget est divisée, car certains de ses membres se sont alliés à des extrémistes et ne cessent de créer des tensions au sein du syndicat pour souiller l’image militante de ses membres».

Aujourd’hui, il existerait deux groupes au sein de l’Uget: l’Union des forces jeunes (UFJ) et le Syndicat radical. Kais Bouazizia, membre de l’UFJ, affirme qu’Amani appartiendrait au second groupe.

L’UFJ a, par ailleurs, demandé un droit de réponse dans les médias qui les ont accusés, notamment Nessma TV. Le secrétaire général de l’Uget, Wael Naouar, rendra public, mardi soir, un communiqué sur la même chaine pour démentir les accusations d’Amani Sassi et ses camarades.

Selon l’UFJ, «cette affaire est que manipulation pour induire en erreur l’opinion publique et semer la confusion au sein de l’Uget pour faire taire ses militants».

A en croire ses adversaires, Amani Sassi a été transportée à l’hôpital depuis l’internat du Bardo où elle habite, 3 heures après avoir quitté la faculté. Ils ajoutent que le groupe des jeunes d’Ennahdha et celui de l’UGTE (syndicat islamiste), qui ont soutenu la jeune étudiante, sont à l’origine de cette manipulation.

Wael Naouar, qui interviendra ce soir sur Nessma TV, apportera les détails de ces accusations.

Y. N. M.